Sonnet Slave
Où es tu passée douce liberté ?
J’ai rêvé, voulant te toucher, te voir,
Te sentir, enfin t’aimer et te croire
Car le mur grâce à toi était tombé.
Bien que des combats au loin résonnés,
J’ai fait confiance à ton grand pouvoir,
Qui allait tous nous sortir du trou noir.
Je voyais la paix enfin triompher.
Oubliant le pouvoir et son argent
Qui trouva vite des sympathisants
Tout à coup, j’ai revu, réentendu
Ceux qui agonisaient, ceux qui crevaient
Dans les immeubles ou sur les talus.
Pour toi ils mourraient, en t’ayant aimée.