Entre ses mains
Attendre la fin. Attendre demain.
Que tout cela soit éclaircit.
Attendre le verdict sans un souci,
Même si je meurs demain matin.
Partir dans l’ombre comme un chien
C’est oublier pour toujours tous ces amis.
C’est enfin voir une chose de finie.
Même si je dois revivre demain.
J’attends la fin du grand périple
Que toi, ô muse, tu me fais subir
Pourquoi me fuir ? Pour quoi ainsi punir ?
Celui qui veut être ton disciple ?
De toi, je ne connais juste la main
Et je t’ai tout laissé : Cœur et Esprit.
De ton retour dépend ma vie
Mort ? Vivant ? Tu auras choisis demain
Janvier 1994, Dordogne