Petit matin
En me levant, je regarde ton corps ;
De la fenêtre un rayon de lune
Parcours doucement toute la fortune.
Lascive et excitante quand tu dors.
Tu sais aussi donner le réconfort :
Torride et féline comme les brunes,
Ton corps est pour moi, ma seule fortune ;
Tes caresses me rendent plus fort.
La chambre est emplie d’une odeur,
Témoignant ainsi avec cette chaleur,
De toute la force de nos ébats.
Je vois ce sourire sur ton regard,
Je me recouche alors prés de toi
Je suis sûr d’être encore en retard.
Ce petit poème de 1994, a été écrit en Dordogne